Notre histoire

L’histoire de Cegelec à travers les décennies

« C’est précisément en Avril 2010 que le Groupe Cegelec intégre le Groupe VINCI Energies. Au sein de VINCI Energies, les entreprises Cegelec, marque de dimension internationale, elles portent les expertises du groupe et proposent, des services technologiques aux entreprises et aux collectivités, dans leurs domaines d’intervention variés. Elles accompagnent leurs clients d’un bout à l’autre de leurs projets. »

François CHEENNE
Directeur Régional, Cegelec Ancenis Infras

1735

Création de la société Lepaute par Jean-André Lepaute. Horloger fournisseur de la cour de Louis XV et ennemi juré de Beaumarchais, il construit des pendules de précision pour la plupart des observatoires d’Europe.

1847

Création de la Compagnie Lebon par Charles Lebon. Il comprend vite que l’électricité a un grand avenir. Charles Lebon veut faire de sa ville de Dieppe le centre d’un vaste réseau économique mondial.

1881

La première d’une série d’expositions internationales sur l’électricité se tient à Paris entre le 11 août et le 20 novembre. Les quelques 880 545 visiteurs prennent alors conscience de la révolution qu’annonce le développement de l’électricité.

1898

Fondation, avec d’autres industriels de l’électricité, de la CGE par Pierre Azaria le 31 mai 1898.

1901

Deux ans après avoir créé la société Girolou, Alexandre Giros assied la réputation de son entreprise dans la construction de voies ferrées, de routes et  d’ouvrages d’art. C’est à la même période que Girolou construit ses premières centrales et obtient d’importantes concessions de production électrique dans le nord et le centre de la France.

1908

Alexandre Giros et Louis Loucheur fondent la SGE, issue de la société Girolou . La SGE construit de nombreuses centrales thermiques dont l’aménagement électrique du territoire ainsi que celle des voies ferrées.

1913

Création de la CGEE, par la SGE, qui avait besoin d’une entreprise capable d’installer ses produits et de monter les réseaux, lignes, postes et centrales électriques nécessaires à l’électrification de la France.

1914

Premier grand contrat pour la CGEE, qui signe le chantier des abattoirs de Lyon qui abriteront l’Exposition Internationale de 1914 (qui n’ouvrira jamais ses portes en raison de la première guerre mondiale).

1915

Des contrats militaires se succèdent : équipement d’arsenaux à Tarbes, Rennes et de poudreries près de Tours.

1917

Construction de la première ligne 120 kilo volt entre Arreau et Eget (29km) pour la compagnie des Chemins de Fer du Midi.

1918

Première commande supérieure à 1 million de francs pour la fourniture de cabines à la Commission Technique des Houillères Envahies.

1919

Pour répondre aux compagnies de chemins de fer qui décident l’électrification de portions de plus en plus importantes de leurs réseaux, l’Electro-Entreprise absorbe le service traction électrique de Buisson-Berges.

1923

À partir de l’armistice, la SGE prendra réellement son essor, en réalisant le génie civil et l’installation électrique de nombreux ouvrage hydroélectriques.

1939

SGE Génissat, Sous la direction de Marcel Tisné, de la SGE, l’Entreprise de Construction du Barrage de Génissat, qui réunit les grands Travaux de Marseille, la SGE et d’autres grands entrepreneurs nationaux, se met au travail. Les sous-terrains de dérivation provisoire du cours du Rhône sont opérationnels en février 1939 et le 30 avril, a lieu la coupure du cours du Rhône, mettant à sec le futur chantier.

1944

Le nationalisation d’EDF prive la CGE de ses nombreuses concessions de production d’électricité. A la tête d’un important capital, la CGE va intensifier des investissements dans le secteur de la construction de matériel électrique, notamment dans ses filiales Delle et Savoisienne.

1947

Le centenaire de la compagnie Lebon coïncide avec la nationalisation de ses centrales thermique et de ses usines à gaz.

1950

La SGE construit de nombreuses centrales nucléaires de production d’energies : Marcoule, Chooz, Bugey, Phoenix et Graveline.

1959

En association avec l’électro-entreprise, Comsip Automatisation assure la conception et la mise en place de l’ensemble de la régulation et de l’instrumentation de l’usine de séparation isotopique de Pierrelatte. Dans la même année, l’électro entreprise installe le contrôle-commande des premières grilles centrales nucléaires EDF (graphite-gaz) à Chinon et à Saint-Laurent-des-Eaux.

1967

Construction d’une première ligne 800 kV à partir du barrage de Churchill Falls au Canada. A la suite de ce travail CGEE prend une participation dans les compagnies québéquoises Bédard et Girard, et Checo, qu’elle fusionne ensuite pour créer BG Checo. La CGEE devient l’entreprise électrique la plus importante d’Europe.

1971

Naissance de la CGEE-Alsthom, après la prise de contrôle par la CGE de la SGE (Génie civil, Bâtiment, Travaux industriels, Service électrique)

1975

Sur le pas de tir de Kourou, Comsip Entreprise met en place le système informatique en temps réel pour le suivi des fusées Ariane.

1980

Première mondiale en Nouvelle Calédonie. CGEE Alsthom conçoit et installe le premier transporteur à bande courbe d’une longueur de 11 km pour la société Nickel, entre la mine située à 700 mètres d’altitudes et la station de chargement en mer dans la baie de Kouaoua sur la côte ouest du « caillou ».

1984

IFA 2000, Mise en service de la liaison de transmission d’énergies en courant continu entre la France et l’Angleterre.

1989

Entrée de GEC (General Electric Company) dans le capital de CGEE Alsthom avec transfert de ses activités de contrôle industriel. CGEE Alsthom prend le nom de Cegelec.